Pour changer des buildings et de la capitale, nous sommes partis faire une petite escapade à Nikkô, qui se situe à environ deux heures de Shinkansen (TGV japonais) au nord de Tôkyô. Cette petite ville est nichée au coeur d'un parc naturel dans les montagnes et est célèbre pour ses temples bouddhistes et ses sanctuaires shintô.

 

Nous avons commencé notre visite par le temple Rinnôji suivi par le sanctuaire Tôshôgû et sa pagode à cinq étages.

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 Après être entré par le torii (portail de pierre qui marque l'entrée du sanctuaire), des maisons en bois sculptées apparaissent de part et d'autres. Les scuptures représentent des allégories avec des animaux dont la plus célèbre est celle des singes qui ne voient pas le mal, n'entendent pas le mal ni ne disent de mal.

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 A l'intérieur du sanctuaire, on peut également voir la tombe du shôgun Tokugawa Ieyasu, qui est protégée par Nemuri Neko (le chat dormant). Ieyasu est le seigneur de guerre qui créa le shôgunat qui dura 250 ans jusqu'à la restauration de l'empereur Meiji. 

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 Le dernier sanctuaire visité était le Taiyûin, édifié par le petit fils de Ieyasu, Tokugawa Iemitsu, qui a voulu créer une réplique en plus petit du temple précédent.

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 En redescendant de la montagne, on passe devant le shinkyô, le pont sacré. Selon la légende, le moine bouddhiste Shôdo Shônin, qui a choisi Nikkô pour établir son lieu d'ermitage, aurait traversé à cet endroit la rivière sur le dos de deux énormes serpents. 

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